03/10/2025
« Il est des noms qui résonnent au-delà du temps, comme un écho venu d’une ère où les hommes et les femmes savaient encore lire et comprendre la Voix des Étoiles. Isis… Ce Nom, tel un souffle ancien, porte en lui la promesse d’un pouvoir oublié : celui de la Femme qui n’appartient à personne, si ce n’est à elle-même et à l’Infini qui l’habite.
Isis n’est pas seulement une Déesse des anciens égyptiens, Gardienne des Trônes et Maîtresse des Sorts. Elle est la Lumière secrète qui habite chaque femme lorsqu’elle ose se regarder au-delà du miroir, lorsqu’elle se souvient qu’avant d’être fille, sœur, épouse ou mère, elle est d’abord Souveraine de son propre Royaume Intérieur.
Son Mythe est un Voyage initiatique : Elle ne se définit pas par ce qu’on Lui donne, mais par ce qu’Elle va chercher, par ce qu’Elle recrée de Ses propres mains et de Sa propre Magie. Quand Osiris fut démembré, ce n’est pas le désespoir qui La gouverna, mais la Quête. Elle traversa les terres, les vents et les ombres pour rassembler les morceaux épars — symbole de la Femme qui, face aux épreuves, réunit ses Forces dispersées pour se reconstruire plus grande encore.
Isis incarne la Liberté qui ne se mendie pas, mais qui se conquiert dans l’alliance du Cœur et de la Volonté. Elle enseigne aux jeunes femmes que la véritable indépendance n’est pas une rébellion vide, mais un enracinement profond dans sa propre vérité. Elle leur murmure que l’Autonomie est une forme de sacerdoce : savoir marcher seule, mais aussi savoir tendre la main par choix et non par dépendance.
Dans Ses ailes déployées, il y a la promesse que nulle cage n’est éternelle, que toute chaîne peut être brisée lorsque l’Âme se souvient de sa Nature divine.
Elle est aussi l’Initiatrice des Mystères, Celle qui détient la Parole qui guérit, le Souffle qui ressuscite, la Connaissance qui libère. À travers Elle, la femme apprend que son corps n’est pas une prison mais un Temple, et que son esprit n’est pas un champ de bataille mais un Sanctuaire.
Isis rappelle que la Féminité n’est ni faiblesse ni ornement : c’est une Force cosmique capable de créer, de nourrir, de protéger et de transformer. Elle ne demande pas aux femmes de renoncer à leur sensibilité — au contraire, Elle leur montre que la Sensibilité est une arme aussi aiguisée que l’acier, un outil de perception plus puissant que les armées.
Pour celles qui cherchent leur place dans un monde bruyant et fragmenté, Isis est la Boussole invisible qui pointe toujours vers le centre de soi. Elle invite à se défaire des injonctions, à s’arracher aux attentes qui étouffent, pour redevenir cette Prêtresse qui se tient droite, non par orgueil, mais par Fidélité à sa Lumière intérieure.
Elle est le Vent qui souffle dans la voile des Âmes vagabondes, la Gardienne qui veille sur les renaissances, la Voix qui murmure dans la nuit :
« Souviens-toi, tu es née libre. »
Chaque femme qui invoque Isis réveille en elle une mémoire très ancienne — celle d’un temps où les femmes se transmettaient la Science des Étoiles, la Langue des Rivières et le Chant des Pierres. Cette mémoire n’est pas une nostalgie, mais une Force vivante, une Sève qui monte pour nourrir l’Arbre de l’Avenir.
Car suivre Isis, ce n’est pas se tourner vers le passé, c’est faire un pacte avec l’Éternité : celui d’incarner, ici et maintenant, l’Alliance sacrée entre la Puissance et la Douceur, entre la Souveraineté et le Lien.
Ainsi, que chaque jeune femme qui lit ces mots se souvienne :
Tu n’es pas un fragment, tu es le Tout.
Tu n’es pas une ombre, tu es la Lumière qui la façonne.
Tu n’es pas faite pour plaire, mais pour rayonner.
Et si un jour le doute vient, regarde vers Isis, et vois en Elle le reflet de ce que tu as toujours été : libre, entière, inaltérable. »
Texte de Christine janssens - La Vie D'harmonie
Peinture de Jo Jayson (www.jojayson.com)
☥ Christelle Gacon - Honorer le Féminin Sacré ☥