Honorer le Féminin Sacré
Dans le Temple de la Divine Isis
Christelle Gacon

« L’histoire d’Isis et d’Osiris, mythe universel et intemporel, est l’un des fondements de la mythologie égyptienne : archétype de la tragédie amoureuse où l’Amour transcende la Mort, c’est un récit qui a inspiré la culture occidentale tout au long de son histoire.

Isis, Déesse Mère et Divinité Originelle adorée aux premiers âges de l’humanité, vit encore dans nos mémoires. Les hymnes gravés sur les murs des temples les  plus isolés et les portraits d’une grâce si délicate peints sur les parois des sépulcres perdus au milieu des sables nous évoquent encore si intensément cette Déesse lointaine qu’un antique sortilège semble toujours vibrer en ces lieux sacrés.

Par-delà les millénaires, Isis demeure la Reine généreuse qui aimait Son peuple, la Protectrice des mères et des enfants, la Magicienne dont le Souffle ramena Son Amant à la vie. Elle est, avec Osiris, Nephtys et Seth, membre d’une Fratrie Divine : Son Père est Geb, la Terre, Sa Mère est Nout, le Ciel et Elle a été conçue dans le secret, au plus profond de la nuit.

Osiris et Isis « s’aimaient furieusement dans le ventre de leur mère », nous dit Plutarque, qui rapporta le mythe de la Déesse. Ils furent donc immédiatement unis par un Amour infini comme seuls les Dieux peuvent en éprouver...Ou simplement comme deux êtres humains peuvent se vouer l’un à l’autre. Le couple mythique apportera à l’Égypte la civilisation et la Fertilité, et apprendra aux hommes à vivre en société et en paix dans la merveilleuse vallée du Nil. Osiris, Fils aîné de Nout, sera le premier à émerger du Ventre étoilé de la Déesse : il sera le Pharaon Originel, l’Archétype du Souverain, un être idéal paré de toutes les qualités.

Son règne légendaire apportera Ordre, Lumière et Bonheur ; il constituera un véritable âge d’or pour le peuple égyptien. Mais pour les êtres humains comme pour les Dieux, le Bonheur n’est jamais acquis. Ce Royaume idéal, Paradis des hommes, Terre d’élection du Couple Divin, fera naître l’envie dans l’esprit d’un Dieu malfaisant. Autour de cette vallée heureuse s’étend le plus grand désert du monde, le Royaume du Dieu Rouge, de Seth le Stérile, Seigneur des Tempêtes et du Chaos. Rongé par la jalousie, le Dieu honni du peuple d’Égypte, Frère jumeau d’Osiris, ourdira un complot afin de Le destituer et de s’emparer du Trône du Pharaon. Pour mettre à exécution Son projet, Il réunira lors d’un banquet un clan de conjurés et, au milieu des convives, fera installer un somptueux sarcophage. Prétextant un jeu, Il invitera chacun à s’y étendre. Osiris, naïf malgré Ses Qualités Divines, s’y allongera comme les autres convives. Seth et Ses conjurés, profitant de cet instant, refermeront le tombeau, le scelleront et le jetteront dans les flots du Nil. Le sarcophage flottera lentement jusqu’à la mer et dérivera jusqu’aux rivages de Biblos où, échoué sur le sable, il sera dissimulé par un tamaris, qui deviendra, après l’avoir recouvert de son écorce et de son bois, un arbre au port si majestueux et au parfum si suave qu’il sera repéré pour sa splendeur et coupé par les bûcherons du Roi de Biblos. Le Dieu tant aimé disparu, les Égyptiens se lamenteront et Isis pleurera Son Époux : Sa tristesse sera telle que Ses larmes, intarissables, feront monter les eaux du Nil en une nuit et engendreront la première crue du fleuve. Cette nuit de l’inondation sera appelée « la Nuit du Grand Flot de Larmes issu de la Grande Déesse » en souvenir du chagrin de la Déité.

L’astucieuse Isis ne cédera pas pour autant au désespoir et se mettra en quête du corps de Son défunt Epoux. Elle commencera les recherches, et, pour cela, Elle usera de la Margie et se transformera en oiseau. C’est sous la forme d’un milan, magnifique rapace aux longues ailes et à la silhouette élégante, qu’Elle sillonnera le ciel d’Égypte et qu’Elle finira par retrouver Son Amant sous l’apparence d’un des piliers de bois soutenant le palais du Souverain de Biblos. Après de nombreuses péripéties, Elle lui redonnera Son corps, Le ramènera en Égypte et Le cachera dans les marais du delta du Nil, cet immense milieu liquide étant Son royaume de prédilection. Symbole des Eaux de la Maternité abritant la Vie naissante, il évoque le liquide amniotique, pour les Égyptiens. Dans ce Domaine sacré, apanage du Féminin, Isis trouvera abri et sécurité pour Elle et les hommes qu’Elle aimera : Son Époux Osiris, puis, plus tard, Son Fils Horus. C’est là, entre les sept bras du Nil, qu’Elle tentera de soustraire Son Royal Époux aux foudres de l’Éternel Seth. Malgré la ruse et la Magie déployée par la courageuse Isis lors d’une chasse par une nuit de Pleine Lune, le Dieu fratricide trouvera l’abri secret. Il emportera avec Lui le sarcophage, puis sortira le corps inerte d’Osiris du cercueil et le découpera en quatorze morceaux (la moitié d’une Cycle Lunaire) avant de les disperser à travers tout l’Égypte.

Malgré ce nouveau coup porté par le meurtrier de Son Amant, la Déesse Reine ne désespérera pas et commencera alors une nouvelle quête, qui durera quatre-vingts longues années, pendant lesquelles Elle et Sa Sœur Nepthys reprendront, jour après jour, Leur apparence d’oiseau et voleront en couple, parcourant inlassablement le Royaume à la recherche des fragments du corps d’Osiris. Les deux Déesses, formant une véritable entité féminine double, reconstitueront littéralement le Masculin en rassemblant les parties de cet homme démembré, disloqué. Pour le préserver et le faire renaître, aidées par la Magie de Thot et d’Anubis, Elles l’envelopperont de bandelettes, faisant de Son corps la première momie. Osiris deviendra alors le Dieu des morts, Souverain de l’Au-Delà. Désormais, tous les Égyptiens, hommes ou femmes, pourront prétendre devenir un Osiris et accéder à l’Immortalité grâce à Son sacrifice.

La puissance de ce mythe antique résonne encore aujourd’hui dans nos esprits et démontre, de manière éclatante, la compréhension profonde que cette civilisation avait déjà eue de la polarité Féminin–Masculin Sacrés présente en chacun de nous, source d’Équilibre et d’Harmonie pour les individus et les sociétés qui en ont fait une valeur essentielle. »

Texte de Camille Suldrun « Magie et Rituels de l’Egypte antique »

Photographie : Artiste inconnu(e)

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Pour goûter à la Magie de cet Amour Infini, le Soin du Isis ∞ Osiris à retrouver sur ici

« Nefertoum est l’Esprit de la Fleur de Lotus Bleu sacrée. Fils de Sekhmet et de Ptah, c’est un Dieu Guérisseur puissant et magique. Ce Neteru rayonne de l’impulsion créatrice et du Parfum divin  de la Création qui permet à la Vie d’accéder aux Hautes Sphères. Nefertoum peut vous aider à parvenir à un Équilibre énergétique des Quatre Éléments, la Terre, le Feu, l’Eau et l’Air, tandis que vous visualisez sa Présence. Grâce à son Énergie légère et toujours positive, Nefertoum est un Dieu avec lequel il est facile de travailler. »

Message canalisé de Nefertoum :

« Je suis né d’un Lotus Bleu et suis désormais un Esprit. Vous aussi traversez une période de Renaissance : rechargez-vous avec des bains parfumés aux huiles essentielles et des méditations. En apprenant à vivre comme une Fleur de Lotus, cherchant toujours à vous rapprocher de la Lumière, ouvrez grand vos pétales et sachez que la Joie est déjà en vous, prête à renaître. »

Texte d’Elisabeth Jensen « L’Oracle égyptien d’Isis »

Photographie : Artiste inconnu(e)

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Pour goûter à la Magie de Renouveau de Nefertoum, le Soin du Lotus Bleu de la Divine Isis à retrouver ici

« Parmi toutes les fleurs dont les Égyptiens raffolaient, le Lotus fut une de leurs plantes préférées. Il donna même son nom à la Haute Égypte « la Terre du Lys », tandis que la Basse Égypte était nommée « la Terre du Papyrus ».

Il était appelé « Sesheshen » en égyptien, mot qui donna, par l’intermédiaire de la langue arabe, notre prénom Suzanne, ou « Nennefer », « les Belles », mot qui donna naissance à notre nénuphar. Les Grecs le nommaient « Lotos » et les Romains « Lotus ». Aujourd’hui, avec notre langage sérieux, nous classons le Lotus de la mythologie égyptienne dans les nymphaea. Il existait principalement deux sortes de Lotus, le Lotus Blanc (nymphaea lotus) et le Lotus Bleu (nymphaea cerulea). Quelle que soit sa couleur (Hérodote parlait d’un Lotus rose), la particularité du Lotus est son comportement vis-à-vis du Soleil. Au coucher du Soleil, le Lotus referme sa corolle et se retire sous les eaux pour ne reparaître qu’à la surface qu’au retour de cet astre. Il déploie alors ses pétales en se tournant vers l’Est.

Pour cette raison, les Prêtres de Memphis choisissant le Lotus Bleu couleur du ciel, élaborèrent une théologie. Ce Lotus fut considéré comme sortant du limon ou des Eaux primordiales, « le Noun », apparaissant ainsi comme le tout premier et le Démiurge solaire jailli de son cœur ouvert. Ainsi, à l’origine du monde, dans le chaos liquide, un jour, surgit un merveilleux Lotus Bleu dont « le calice était d’Or et les pétales de Lapis-Lazulis véritable ». Ce « Grand Lotus issu des Eaux primordiales », ce « Lotus pur issu de la terre humide », devint le Berceau du Démiurge solaire qui reposait en puissance dans le calice clos. L’or du calice, le bleu des pétales, symbolisaient ainsi logiquement l’ouverture de la fleur au Soleil levant, le jaillissement de la Lumière au premier jour du monde. Le Lotus Bleu devint ainsi le pendant végétal de l’Oiseau Benou.

Il fut alors divinisé sous le nom de Nefertoum, Seigneur des Parfums. Ce Dieu fut représenté sous la forme d’un jeune homme se tenant debout, un Lotus se dressant sur sa tête, ou encore sous la forme d’un enfant assis sur un Lotus. 

Symbole de l’Éternel Rajeunissement, il demeurait « chaque jour» auprès de Ré (il est la Fleur de Lotus au nez de Ré) et surtout était en rapport avec Horus. Aussi les 4 Enfants d’Horus représentant les 4 points cardinaux, étaient ils représentés dans les scènes de la Vie de l’Au-delà, tous les 4 debout sur un lotus, chacun d’eux ayant la tête surmontée du disque solaire.

On le voyait aussi, accueillant le Roi défunt dans son tombeau, tenant l’Ankh de la main gauche et le Sceptre Ouas de la main droite.

On comprend alors pourquoi, sur les murs de sa tombe, Toutankhamon fut représenté en Nefertoum, son visage émergeant d’un Lotus Bleu, symbole de sa transformation et de sa résurrection dans un Monde supérieur, tel Horus le Soleil Nouveau. L’on voit en effet, dans « Le Livre des Morts », que le défunt exprimait le vœu d’être transformé en Fleur de Lotus, et récitait à cet effet des formules magiques. »

Texte de Marie Delclos « L’Oracle du Pharaon »

Photographie : Artiste inconnu(e)

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Pour goûter à la Magie de cette Fleur Sacré, le Soin du Lotus Bleu de la Divine Isis à retrouver ici

« Mes Sœurs,

Il est temps d’accepter que vous êtes Reine en votre Royaume.

Il est temps de vous reconnaître, et d’arrêter de vous flageller, de vous punir, de vous offenser vous-même.

En vous, coulent les Eaux du Nil.

Puissantes, fortes, fertiles,

Il est temps de le reconnaître.

Temps d’arrêter de vous punir pour ce que vous avez fait, pour qui vous avez été.

Aujourd’hui, vos ombres sont mises en lumière.

Oui, elles font partie de vous,

Mais non, elles ne vous guident pas.

Vous restez Reine en votre Royaume.

Il ne sert plus à rien de vous apitoyer,

Car vous empêchez le processus de vie de faire son œuvre en vous.

Il ne sert plus à rien de vous limiter,

Car votre être est déjà grand.

Il est tel le Soleil,

Comment voulez-vous limiter le Soleil ?

Je vous le dis aujourd’hui avec ardeur, avec passion, parce que j’ai confiance en vous, parce que je sais qui vous êtes.

Mes Sœurs, mes Initiées, mes Reines,

Ne doutez plus aujourd’hui de votre Beauté, de votre Grandeur et de ce que vous avez à accomplir dans votre vie.

Il ne s’agit pas de changer le monde mais de changer votre monde pour qu’il soit à votre image.

Pour qu’il reflète qui vous êtes, pour qu’il reflète vos Vibrations.

Vous êtes Créatrices, Créatrices de votre monde.

Vous n’avez à demander la permission à personne.

Aucun homme, aucun être, ne saurait vous dicter votre conduite,

Car vous êtes Reine en votre Royaume.

Ces parts blessées que vous portez ont besoin d’être nettoyées dans les Eaux du Nil.

Amenez-les avec vous et venez vous baigner dans les Flots Sacrés.

Laissez aller ce qui a encore besoin de couler.

Et venez restaurer votre Matrice, car oui, votre Matrice est votre Graal, depuis lequel tout naît et tout renaît.

Et si vous vous autorisiez à renaître ?

Quelle forme auriez-vous ? Qui seriez-vous ? Que voudriez-vous ?

Tout est possible. Tout est autorisé.

Car vous êtes Reine en votre Royaume.

Oui, ce qui a besoin d’être libéré est votre voix.

Il est temps de vous faire entendre, de partager vos messages, haut et fort, remplis de votre Amour, remplis de votre Foi, Remplis de vous.

Arrêtez de juger ce qui sort de votre bouche.

Car vous avez des choses à dire, vous avez des choses à transmettre.

Vous n’êtes pas n’importe qui.

Vous êtes Reine en votre Royaume.

Je me fais Force pour vous aujourd’hui, car je vous sais fatiguée, je vous sais lasse.

Vous êtes telle la Guerrière qui a bien trop lutté et qui plie le genou.

Mais pliez-le, avec toute votre présence.

Pliez-le en sachant que c’est fini, que vous arrêtez de résister à qui vous êtes.

Que vous arrêtez de lutter face à la Vie.

Inclinez-vous, inclinez-vous face à vous.

Car oui, vous traversez ce Passage, vous traversez cette Porte Dorée qui vous mène vers votre liberté.

Il n’en est pas une d’entre vous qui mérite moins.

Il n’en est pas une d’entre vous qui ne soit pas digne.

Vous pouvez déposer ces croyances dans les Eaux du Nil et laisser le courant les emporter.

Car je vous l’assure, vous êtes toutes Reine en votre Royaume. »

Texte de Lydia Mabire « Message de la Déesse Isis »

Peinture de Valerie Herron (www.valerieherron.com)

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« Le christianisme cherchait à détruire toutes les religions païennes mais il y avait un grand nombre de caractéristiques du Culte d’Isis qui étaient particulièrement détestées, la plus importante étant l’adoration d’une Déesse. Paul haïssait le Pouvoir des Déesses dans les régions où il voyageait, surtout Celui d’Artémis et d’Isis. Clément d’Alexandrie nous donne une citation de l’Évangile des Égyptiens dans lequel Jésus dit : « Je suis venu détruire les œuvres de la femme. » Comme Isis pouvait être toutes choses pour tous les hommes, Elle constituait une menace très directe pour le christianisme, surtout pour les chrétiens qui détestaient les femmes et les Déesses. Isis était une Guérisseuse, ce qui dérangeait beaucoup les chrétiens, pour qui seul Jésus devait guérir les malades. Il y avait des statues dans le sérapéum d’Alexandrie qui étaient réputées pour leur Pouvoir miraculeux de Guérison. Elles ont été détruites par les chrétiens. Le christianisme était par nature hostile à la Magie, et le fait que certains individus, surtout ceux qui étaient au pouvoir, se méfiaient du Savoir secret de l’Égypte, faisait avancer la cause chrétienne. Isis était une Sauveuse qui octroyait à Ses Fidèles la Grâce Divine, en concurrence directe avec le Christ.

(...)

Pour les gens ordinaires qui, comme leurs ancêtres avant eux, avaient adoré une Déesse toute leur vie, la perte de cette Déesse a été douloureuse. Une grande partie de la société n’était pas prête, ou pas capable de rejeter le Féminin Divin. La hiérarchie chrétienne se doutait que ce problème pouvait devenir dangereux ; et donc le Culte d’Isis a été remplacé par celui de la Vierge Marie. La Grande Déesse de Tout a été transformée en « La Cachée ». Elle n’était plus cachée uniquement par son voile, mais par les murs du patriarcat monothéiste.

Marie partage de nombreux titres avec Isis, comme Mère de Dieu, et elle peut être appelée « Sœur et Épouse de Dieu ». Elle porte un diadème et elle est liée à la fertilité agraire, ca on la nomme « La Terre » et « La Corne d’Abondance de tous nos biens ». Un hymne de l’Église orthodoxe grecque l’appelle « La Génisse qui a donné naissance au Veau Immaculé ». Elle est la « Maîtresse du Monde » et on lui demande d’être « notre port et notre ancrage sur la mer des malheurs » ; et dans un parallèle très significatif avec Isis, elle est appelée le « Trône du Roi ».  Une arétalogie mariale de Cologne, datant de 1710, appelle Marie le « Pouvoir qui guérit le monde ». Elle est la Protectrice des marins, et elle est identifiée à la Lune et aux Étoiles. Les statues d’Isis ont aisément pu devenir des Vierges Noires. Certains auteurs ont suggéré que c’est le souvenir d’Isis qui a mené à la vénération des Vierges Noires dans le centre et le sud de la France. Des images d’Isis ont été préservées et vénérées dans un grand nombre d’endroits, comme Metz et Ranville. Dans l’église de l’abbaye de Saint-Germain-des Prés (Paris), il y avait une image d’Isis jusqu’en 1514, l’année de sa destruction. »

Texte de Lesley Jackson « Isis Déesse-Mère de Rome et d’Égypte »

Peinture de Kimberly Webber (www.kimberlywebber.com)

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Pour goûter à la Magie de la Divine Isis accompagnée de Marie et Marie-Madeleine, le Soin des 3 Roses à découvrir ici.

« La Déesse en soi est bien souvent un terme que l'on entend quand on parle du Féminin Sacré. Mais c'est plutôt confus, que peut-on bien entendre par là ?

La Déesse en nous est réellement à prendre au sens propre du terme.

Chacune de nous, Filles d'Isis, possédons en nous une Déesse Énergétique qui guide nos pas dans nos décisions de femme, de mère, de fille, de sœur.

Hors souvent elle a été piétinée et maltraitée par les hommes, physiquement, verbalement, moralement, dans d'autres vies, d'autres temps, voire parfois l'est même encore actuellement. Et cette Déesse en souffrance n'est plus alors si épanouie qu'autrefois et réclame la paix et la liberté d'exister.

Pour cela, Isis, Mère de toutes femmes et de toutes choses fécondes, nous incite à nous libérer de nos maux passés, de nos douleurs et de nous construire une nouvelle identité de femme libre et sauvage afin d'assumer pleinement la Féminité qui est nôtre. La Femme en nous sommeille, souvent bien plus qu'elle ne le devrait, et nous nous sentons donc souvent délaissées, mal-aimées, moches voir nulles en tant que femme, que séductrice, que mère ou fille.

Isis se propose donc de nous aider en éveillant en nous la Flamme sacrée de notre Déesse afin de la raviver et de la soigner pour que vos émotions féminines soient décuplées, votre instinct maternel accentué et votre pouvoir de séductrice profondément éveillé, car votre Amour pour vous même, votre corps, votre physique de femme sera sûr et profond.

La Déesse en soi, est une splendide Énergie Lumière incarnée en vous, au plus profond de votre Âme, pour libérer votre sensibilité à la Féminité, Créatrice de toute chose et de tous êtres.

S'ouvrir à sa Déesse c'est déjà s'ouvrir à soi-même, à sa Féminité, à son Aspect profondément divin, et aussi à l'Univers tout entier et sa nature pleinement sauvage et féconde, tel que devrait naturellement l’être la Femme.

Isis, notre Mère est là pour vous y aider, n’hésitez pas à faire appel à Elle pour bénéficier de Son Soutien.

Elle aime chacune de Ses Filles et les soutient du plus profond d'Elle-même. »

Texte de La Passeuse d'âmes

Peinture de Susan Seddon Boulet (www.turningpointgallery.com)

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« Isis dont le Nom signifie « Trône » est une Déesse funéraire.

Le plus souvent, Elle est représentée comme une jeune femme coiffée d'un trône ou, à la ressemblance d'Hathor, d'une perruque surmontée par un disque solaire inséré entre deux cornes de vache.

L'Astucieuse Isis est la Sœur et l'Épouse du Roi Osiris, un Être généreux qui plaça Son Règne sous le signe de l'Harmonie Cosmique.

Ce temps heureux prend subitement fin avec l'assassinat d'Osiris lors d'un complot organisé par Son Frère Seth, un Dieu violent et jaloux.

Isis retrouve le Corps d'Osiris et le cache mais Seth trouve le cadavre et, fou de colère, le dépèce en plusieurs lambeaux. Durant une longue quête, Isis, secondée par Nephtys, Thot et Anubis, retrouve les membres disjoints et reconstitue le Corps d'Osiris en le momifiant.

Après avoir revivifié Osiris, Isis fait de lui le Souverain Éternel de la Douât, un monde paradisiaque peuplé d'Esprits immortels.

Pour assurer Sa protection, Elle le place sous la garde attentive du Dieu canin Anubis, Son Fils adoptif.

Isis sous la forme d'un oiseau rapace s'unit à la momie de Son Époux et conçoit le chétif Horus qui parvenu à l’âge adulte, réussit à se faire reconnaître comme le successeur légitime de Son Père, devenant ainsi le modèle du Pharaon idéal.

Isis, Aset ou Eset, l'une des Déesses les plus importantes de l'Égypte Ancienne.

Son Nom est la forme grecque d'un ancien mot égyptien pour « Trône ».

Bien qu'au départ une Déesse obscure, Isis est venue pour remplir une variété de rôles, principalement comme Épouse et Mère, Pleureuse, et Guérisseuse Magique. Elle était un modèle pour les femmes, une Divinité principale dans les Rites pour les Morts et guérissait les malades. Elle avait aussi des liens étroits avec la Royauté et les Pharaons.

Elle était le plus souvent représentée comme une belle femme portant une robe fourreau et soit le signe hiéroglyphique du Trône, soit un Disque Solaire et des cornes de Vache sur Sa Tête.

À l'occasion, Elle était représentée comme un scorpion, un oiseau, une truie ou une vache.

Isis était la Fille du Dieu de la Terre, Geb, et de la Déesse du Ciel, Nut, et la Sœur des Divinités Osiris, Seth, et Nephthys. Elle était aussi l'Épouse d'Osiris, Dieu des Enfers, et lui enfanta un Fils, Horus.

Isis était à l'origine une Déesse obscure qui manquait de Ses propres Temples dédiés, mais Elle a grandi en importance à mesure que l'âge dynastique progressait, jusqu'à ce qu'Elle devienne l'une des Divinités les plus importantes de l'Égypte ancienne.

Son culte s'est ensuite répandu dans tout l'Empire romain, et Isis a été vénérée de l'Angleterre à l'Afghanistan. Elle est toujours vénérée par les païens aujourd'hui.

Concernant le deuil, Elle était une Divinité principale dans les Rites liés aux morts ; en tant que Guérisseuse Magique, Elle guérissait les malades et ramenait les défunts à la Vie ; et en tant que Mère, Elle était un modèle à suivre pour toutes les femmes.

Il n'y a aucune référence à Isis avant la cinquième dynastie (2465-2325 av. J.-C.), mais Elle est mentionnée à plusieurs reprises dans les Textes des Pyramides (c. 2350-c. 2100 av. J.-C.), où Elle offre son assistance au Roi mort. Plus tard, alors que les idées de l'au-delà devenaient plus démocratiques, Isis a pu étendre Son Aide à tous les Égyptiens morts.

Les Prêtres d'Héliopolis, Disciples du Dieu Soleil Rê, développèrent le Mythe d'Isis.

Mariée à Osiris, Roi d'Égypte, Isis était une bonne Reine qui soutenait Son Mari et enseignait aux femmes d'Égypte comment tisser, cuire et brasser la bière.

Mais Seth était jaloux, et Il a monté un complot pour tuer Son frère.

Seth emprisonna Osiris dans un coffre en bois décoré, qu'Il enduisit de plomb et jeta dans le Nil. Le coffre était devenu le cercueil d'Osiris. Son Frère disparu, Seth devint Roi d'Égypte.

Mais Isis ne pouvait pas oublier Son Mari, et Elle l'a cherché partout jusqu'à ce qu'Elle découvre Osiris, toujours coincé dans Son cercueil, à Byblos.

Elle ramena Son Corps en Égypte, où Seth découvrit le coffre et, furieux, coupa Son Frère en morceaux, qu'Il dispersa de part et d'autre.

Se transformant en oiseau et aidée par Sa Sœur Nephthys, Isis a pu découvrir et réunir les parties du Corps de Son Défunt Mari - seul Son Pénis avait disparu. Grâce à Ses Pouvoirs Magiques, Elle parvint à guérir Osiris ; bandée, ni vivante ni morte, Osiris était devenue une momie.

Neuf mois plus tard, Isis lui donna un Fils, Horus.

Osiris fut alors contraint de se retirer dans le Monde Souterrain, où Il devint Roi des Morts.

Isis se cacha avec Horus dans les marais du delta du Nil jusqu'à ce que son Fils soit adulte et puisse venger Son Père et réclamer Son Trône. Elle a défendu l'Enfant contre les attaques des Serpents et des Scorpions.

Mais parce qu'Isis était aussi la Sœur de Seth, Elle a hésité pendant la bataille finale entre Horus et Seth.

Dans un épisode, Isis eut pitié de Seth et fut en conséquence décapitée par Horus (la décapitation fut inversée par Magie). Finalement, Elle et Horus se réconcilièrent, et Horus put prendre le Trône d'Egypte.

Isis était l'Épouse et la Mère égyptienne traditionnelle parfaite pour rester à l'arrière-plan pendant que les choses allaient bien, mais capable d'utiliser Son Intelligence pour garder Son Mari et Son Fils si le besoin s'en faisait sentir. L'abri qu'elle a offert à Son Enfant lui a donné le caractère d'une Déesse de la Protection.

Mais Son Aspect principal était celui d'une Grande Magicienne, dont le Pouvoir transcendait celui de toutes les autres Divinités.

Plusieurs récits racontent Ses Prouesses magiques, beaucoup plus fortes que les Pouvoirs d'Osiris et de Rê. Elle était fréquemment invoquée au nom des malades et, avec les Déesses Nephthys, Neith et Selket, Elle protégeait les morts. Isis est devenue associée à diverses autres Déesses, y compris Bastet, Nout, et Hathor, et ainsi Sa Nature et Ses Pouvoirs sont devenus de plus en plus divers.

Isis devint connue, comme d'autres Déesses féroces dans le Panthéon égyptien, comme « l'Œil de Ré » et fut assimilée à l'Étoile du Chien, Sothis (Sirius).

C’est la Déesse Égyptienne de la Magie.

C’est une Déesse de la Fertilité, de la Naissance, de la Renaissance et de la Guérison.

Son Nom ancien est Auset, signifiant « Siège », « Trône », son symbole hiéroglyphe.

On l’appelait « Celle aux dix mille Noms » : Mère des Dieux, la Grande Magicienne, Artisane du Lever du Soleil, Dame des Cieux, Reine du sud, Dame du Vent du Nord, Reine de la Magie, et bien d’autres …

Elle avait pour symbole l’Étoile Sirius. La réapparition de Sirius, qui se lève avant le Soleil au Solstice d’Été, annonçait la crue annuelle du Nil.

Magicienne, Elle a réanimé Son mari Osiris et ensemble, Ils ont conçu Leur Fils Divin Horus.

Toutes les femmes portent Isis dans leur cœur !

Nous sommes toutes des Filles d’Isis !

Réflexion :

« Je suis Tout ce qui a été, Tout ce qui est, Tout ce qui sera. Nul mortel n’a encore soulevé mon voile. »

Invoquez la Grande Déesse Isis pour retrouver les Dimensions sacrées de votre Féminité: la Femme Guérisseuse, la Femme Magicienne, la Femme Sage, la Femme Prêtresse, la Femme Initiatrice, la Femme Déesse.

Reconnaissez que vous êtes une Fille d’Isis et éveillez votre Divin Féminin Sacré pour vous épanouir comme Femme et agir votre Mission dans le monde. » 

Texte de Sylvie Bérubé - Lüna (www.femininmasculinsacre.com)

Photographie : Artiste inconnu(e)

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« Je suis une Alchimiste

Qui voyage entre les Mondes de l'Ombre et de la Lumière -

Un Phénix né du Feu.

Curieuse, créative, passionnée,

Sauvage et libre,

Je suis un Être souverain

Marchant sur cette terre en tant que

Femme,

Reine,

Créatrice de Magie,

Déesse des Mystères Obscurs,

Grande Mère de tous.

Certains m'appellent Auset.

D'autres Isis.

Je suis la Genèse de la Vie elle-même

Et le Passage vers l'Au-Delà.

J'ai été.

Je suis.

Je serai toujours. »

Texte d’Arlene Bailey - Her Sacred Wild (www.hersacredwild.com)

Peinture de Gilbert Williams (www.gilbertwilliamsart.com)

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